Salut les billeteux ^^ !! 

En parcourant forums, avis de personnes d'expérience et de part les miennes, notamment en configurant de A à Z mes répliques, ou en réparant, upgradant, fiabilisant celles de tiers personnes, j'ai acquis tous le savoir que je vais développer dans cet article, concernant les upgrades sur nos petits joujoux :
Les AEG.

Bien sur je m'adresse à des gens qui connaissent déjà un peu le fonctionnement et les parties internes d'une réplique.
Je me base sur le meilleur rapport qualité-prix, donc je vous en conseille les meilleurs configurations et composants que l'on peut trouver à l'heure actuelle sur le marché (j'actualise au fur et à mesure), comment bien les installer, les entretenir, et toutes les astuces et connaissances pour avoir un joujou niquel. 

Pour plus de précision sur le prix et mes conseils pour les meilleurs rapports qualité/prix, consultez le tuto "devis upgrade"

Ps : Je reste dans des configuration ssg, axé semi, parce que j'estime qu'un ssg optimal est largement suffisant en therme de réactivité, 
et apporte un volume d'air bien plus important, ainsi un gain de porté. 
Le dsg, le tsg, franchement, c'est du too much ! 

Allez je te résume les points spécifiques : 
- Ressort m140/150 
- Dual sector gear shs avec shs 16.1 ou 18.1
- A.O.E 
-Meulage des dents du piston après le cycle
-choper des ressort tappet plate plus dure  (plan sur le net pour voiture elec) 

Phrases clef : 

L'airsoft est synergique, plusieurs éléments dépendent les un des autres, et ont une influence plus ou moins majeur envers les fonctions qu'ils constituent.

Un mécanisme sain, de qualité, bien graissé, calé et aligné, fonctionnant sans forcer, avec le moins de vibrations possible ;
un ratio de volume d'air et une étanchéité parfaite ; un bon effet hop up bien réglé et fixe, de même pour les organes de visées ;
un canon avec un bon alésage ; le grammage des billes et la puissance en adéquation, et vous avez gagné.

(La puissance ne sert à rien si le paragraphe ci dessus n'est pas respecté).

Qu'est ce qu'une réplique full upgradé ?

C'est une réplique possédant une mécanique de précision performante, régulière, fluide et assez solide pour
exercer ses fonctions sans contraintes, ainsi avoir une durée de vie indéterminé.

Pourquoi upgrader une réplique ?

Pour gagner en fiabilité, régularité, longévité, fluidité et réactivité de la mécanique ; en porté/précision ;
et ou pour monter une certaine configuration :anti-snipe, soutien, cqb, équilibré.

Le budget - le mots de 2021 :

Certaines personnes n'ont pas de limite de budget ou autre, mais je pense qu'il est important de parler du ratio investissement/résultat,
autrement dit le rapport qualité/prix. 

- Il y a des pièces qui coûte trois fois plus chères que d'autres et on les mêmes caractéristiques, ce n'est que du marketing !!

- Un full-upgrade ou vous changez tout l'interne coûte environs 150/200 € et vous avez déjà une configuration efficace, bien sur le prix peut grimper 
avec un mosfet haut de gamme à 100/150€, (leviathan / titan) et / ou un canon à 50€, un ensemble pneumatique fps softair à 50€.
mais aujourd'hui, à moins de vouloir optimiser une occasion ou améliorer une réplique entré de gamme au fur est a mesure, mieux vaut partir sur un investissement entre 200 et 300€, ou presque rien n'est à améliorer pour être ok. 

. En 2021, en trouve de plus en plus de gammes qui collent le parchoc de nos bètes de compètes full upgrades d'il y a quelques années, voir de maintenant !  
Finit l'époque où je devais reconfigurer au moins 50 pourcent de l'interne des répliques. Le marché continue d'évoluer comme il se doit, les switch mécaniques  disparaissent pour faire place aux micro-switch voir à des mosfet honorables,
pour certaines gammes les composants des gearbox sont quasiment tous au top, il manquerait plus que ses fabriquant incorporent un angle d'engagement à 12h avec un sorbothane, un nozzle avec double joint bien étanche (g&g c'est fait), un système hop up et un canon au top et mon atelier ne fera plus que peaufiner et entretenir les configurations ^^.
 

""Les compatibilités"" : 

Une fois que l'on a la théorie, les petits secrets et l'expérience, on peut s'attitrer le sceau de "mr upgrade".
Oui, sauf que malgré le fait qu'il y a est des pièces type v2, v3 ... m4 etc, il existe des multitudes de cote propriétaire à certaines marques, alors, sur un coup de mal chance, votre nouveau piston ne coulissera pas correctement ; votre nouvelle coque de gearbox ne sera pas compatible avec votre poignée moteur ; votre set gear et trop large ou ne s'incorpore pas dans votre coque ; vous avez oublié de tchequer la longueur du nozzle d'origine, et bah non le nouveau dit m4 et plus long, vous y avez pensé, mince votre nouveau tappet plate est moins épais, vous avez voulus un meilleur bloc, il demande une autre longueur de nozzle mais comment la mesurer ; mais pourquoi votre fameux nouveau joint adulé est une merde avec votre canon ou votre bloc ? 

Là est la différence entre le professionnel qui exerce quotidiennement et jojo le techniquo de la team. 

Renseignez-vous au maximum sur ce que vous voulez faire sur vos répliques. 

Les matériaux courant en airsoft : 

- L'aluminium ou le dit métal : il fonctionne bien mais est moins fiable que l'acier car c'est une matière qui vibre et travaille beaucoup ;
il est sensible au choc, tendre et a une conductivité thermique conséquente, en revanche il permet un usinage facile et très précis
pour un coût moins onéreux, et remplie très bien ses fonctions pour une partie des pièces internes d'un AEG (voir plus loin).

Le laiton : même propriété que l'aluminium, il chauffe et vibre un peu moins, souvent utilisé pour les cylindres et les canons, ainsi se type de matériau n'est pas ce qu'il y a de plus adapté pour ces pièces, car leur conductivité thermique (pour le cylindre) peut faire chauffer les joints et les déformer, ainsi engendrer des fuites pneumatique, en revanche avec un revêtement, il peut-être de bonne facture, j'y reviens plus bas. 

 - Le polymère dit POM ou Polyoxyméthylène qui lui et un thermoplastique semi- cristallin : atténue les vibrations, et solide et léger.

- L'acier inoxydable : fait de carbone, de fer et de chrome, vibre et travail peut donc très solide, très faible conductivité thermique ;une valeur sur !

A chaque descriptif de pièce je vous dirais quel matériaux préconiser si nécessaire.

L'externe, le corps de la réplique : 

Solidité, longévité, rigidité, poids, qualité de la visserie ... des notions indispensables pour une bonne réplique. 

Métal, Abs, fibre de nylon ... que prendre !? Il y a tellement de paramètre à prendre en compte, je pense qu'il faut plutôt se fier à la réputation d'un produit
(d'une gamme, d'une réplique) avant tout, ensuite, à vous de choisir des matériaux qualitatifs correspondants à vos attentes. 

Une visserie, un plastique ou un métal de piètre qualité à de forte chance de prendre du jeu, se déformer voir casser. 

Un corps avec du jeu peut considérablement impacter les performances de votre réplique : si le garde main bouge, il se peut que le bloc bouge aussi latéralement... ainsi vous aurez une réplique qui tire en quinconce ; votre lower a du jeu, votre viseur aussi ; manquerais plus que les deux en ont,
autant en faire une batteuse pour des tirs de barrage ou de couverture. 

L’indispensable, les billes :

La qualité de la surface de la bille et importante, car si les billes n'ont pas une surface propre, bien sphérique et lisse, elles seront perturbées par les flux d'airs,
et le hop up ne pourras pas bien s'appliquer. De plus, si le poids n'est pas toujours le même, votre régularité de précision seras défectueuse.

Prenez une marque de qualité en 5,95 avec +/- 0,01 ou 0.0015 mm.

J'ai longtemps utilisé les g&g, tanio koba ; bls pour les grammage lourd, des valeurs sur, mais désormais je n'achète que des billes ATM pour n'importe quel type de grammage, ça fait le même boulot pour moins cher,  à chacun de trouver son bonheur. 

A noter que, contrairement à ce que l'on croit, si vous respectez "la phrase clef " et les rapports puissance/grammage çi-dessous, une bille plus lourde vas plus loin, est plus précise et sera moins perturbé par le vent ; elle à une perte de vélocité moins progressive que les billes plus légères, concrètement, à joule égal,
la bille plus légère vas partir plus vite mais perdre aussi plus vite son inertie.                                                                                   

Vous remarquerez que, pour que la masse d'une bille soit optimisé, il lui faut aussi une marge de vitesse initial, trop sa masse n'est pas assez pesante pour lutter contre la force de l'air, pas assez, la gravité l'emporte. En général, une bille est optimisé vers 340 fps sortie de bouche hop up réglé ; bien qu'elle peut déjà bien être exploité à partir de 300.

porté "linéaire" (exemple courant) :

- 1.14j: 350 fps à la 0.20g, 314 fps à la 0.25g, 325 fps à la 0.23g, 55m 

- 1.35j: 380 fps à la 0.20g, 340 fps à la 0.25g, 60m

- 1.5j: 400fps à la 0.20g, 340fps à la 0.28g, 300 à la 0.36, 60/70..m

La graisse, les produits d'entretient et donc l'entretiens de la gearbox :

- Au téflon : adhère et étanchéifie bien. 
- De silicone, adhère et étanchéifie un peu moins mais glisse mieux.
- Au lithium, adhère bien, plus grasse.
- Fluide (wd40)...
- Graisse conductrice (pour les contacteurs)

Tout d'abord, nettoyez toutes les pièces si besoin ; pour cela utilisez du nettoyant frein ;
si c'est vraiment encrassé, du belgom, pour polir les surfaces en métal ou alu.

https://www.youtube.com/watch?v=ccrrHgJa2XA&list=PLpFnBdR3HhUP72xtKcRXYDlltIAFhXOat&index=37

Il y a deux parties majeur distincte dans la mécanique d'une réplique :
- Le cycle, qui régule la réactivité et la cadence. (batterie, moteur, set gear, guide/ressort, piston, AOE, switch, détente)
- La propulsion, qui régule la porté/précision. Tête de piston et de cylindre, cylindre, nozzle bloc/hop up, canon.
Si l'une de ces pièces est défectueuse, c'est toutes la partie qui la concerne qui s'en verras affecté, je répète, la mécanique des AEG  est synergique.

Le cycle :

Le moteur :

Ils ont des caractéristiques qui les places sur une plage jouant avec ces deux facteurs : 
Le couple (torque), et la vitesse de pointe.  
Un moteur est constitué de TPA = Tours par armature.
Plus de TPA = Plus de torque (couple) : vitesse maximale atteinte rapidement ; mais moins de vitesse de pointe et
vice versa pour moins de TPA. 
Ainsi, pour un high torque, moins son pignon a de tour à faire pour que le mécanisme effectue un cycle, plus il est efficace,
dans un ratio “ampérage - tpa - ressort - fluidité” équilibré.

Attention à certaines appellations des fabricants, et voyons la plage des moteurs d’airsoft :
Prenons une référence connue, un shs dit high torque est composé de 16 tpa, c’est plutôt un moteur intermédiaire qu’un véritable high torque. 

La plage des moteurs high speed, figure jusqu’à 14 tpa, de 16 à 18 nous sommes sur des modèles intermédiaires, et de 20 à 28 du high torque. 
Habituellement, 28 tpa : 18k tr / min, 22 tpa 22k tr / min, 16 tpa 30k tr / 13 tpa 45k tr etc.   

En France nous utilisons généralement des ressorts allant d’une valeur de m90 à m120.
Tout moteur avec des aimants en néodyme et 14 tpa ou plus atteindra sa vitesse de rotation maximale presque instantanément
sans difficultés jusqu'au ressort m110 et un ratio d’engrenage adapté. Étant donné que les moteurs 14 tpa ont également
une vitesse de pointe supérieure à 16 tpa et plus,ils auront théoriquement la meilleure réponse de déclenchement,
mais ils consomment plus de courant, demandent plus d’ampère, et chauffent plus. 
Si vous avez un ressort trop faible avec certain moteur en dessous de 18tpa, vous obtiendrez peut-être un overpin et,
dans les cas extrêmes, un double cycle. Plus un moteur possède un nombre de tpa élevé, plus il lui est facile de compresser
un ratio élevé "engrenage rapide - ressorts dure". 

Il serait plus adapté de respecter cela à partir un m110 : 
jusqu’à 16 tpa : ratio gear 18.1 / à partir de 20 tpa : 13.1

Un autre paramètre à prendre en compte, c’est la qualité des aimants du moteur, à prendre en néodyme.
Plus ses aimants sont qualitatifs, plus le champ magnétique est réactif.  

Ce que nous allons plutôt chercher : le fair-play, la durabilité de la mécanique, une réactivité décente aux lieux d’une cadence excessive
qui n'apporte rien de bon.  Alors rentrons dans le vif du sujet. 

Quelle est la meilleure façon d'obtenir le temps de cycle le plus rapide possible en semi ?
Il y a un certain nombre de choses qui affectent le temps de cycle d'un AEG : 
- Le moteur (quelle est la vitesse de rotation maximale du moteur ? À quelle vitesse atteint-il cette vitesse ?
Sous quelles charges l'un des deux facteurs précédents souffre-t-il?) 
- La batterie (combien d'ampère et quelle tension peut-elle fournir?) 
- Quel ratio d’engrenage - dureté de ressort - capacité du moteur. 

Le 22 tpa aura une réponse de déclenchement pire que le moteur 16 tpa sur un engrenage 18: 1, mais meilleur sur des 13.1,
car il n’aura aucun mal à atteindre sa vitesse maximum avec cinq tour de moins, mais sera plus lent à effectuer le cycle en 18 tour. 
Alors quelle configuration ? 20/22tpa - 13.1. 

Ainsi vous pourrez changer de ressort sans impacter la fluidité mécanique et l’intensité électrique.
De plus, une bonne batterie 7.4 suffira à alimenter tout cela, et vos composants vous en remercierons.

Le petit conseil du chef ... les premiers moteurs pour upgrade, ils avaient tout compris, les guader infinite torque up 20 tpa ^^. 

Les batteries :

Une batterie se compose de " volt " (la tension, la puissance qui est envoyé), de " mah " (la quantité d'électricité stocké) et
de " C " (coulomb) pour les lipos et les lifes (le débit de la puissance, l'ampérage maximum que la batterie peut débiter).
Elles servent à alimenter le moteur, pour faire simple, plus elles sont puissantes, plus vous aurez de cadences et de réactivités de tir,
mais attention, il faut respecter des protocoles de configurations pour ne pas endommager la mécanique ou perturber son cycle.

Attention à bien l'entretenir, surtout bien la charger.

Les nimh : Leurs caractéristiques propres et que contrairement à son voltage prédéfinit, il change selon le pourcentage de mah,  
exp : pour une 9,6 1600 MAH : quand elle est chargée à fond, elle a plus de volt (10,8), plus elle se décharge plus les volts baissent et plus
elle à de mah, plus les volts reste élevés longtemps. Enfin, plus elle se décharge et plus elle baisse en voltage jusqu'à ne plus pouvoir entraîner votre moteur.

Les lipos : Elles ont une durée de vie beaucoup plus longue que les nimh, leur voltage (qu'elles distribuent) ne bouge quasiment pas, et elles ont un débit plus important que les nimh (ne pas prendre plus de 30c).

Les lifes : Même caractéristiques que les lipos mais plus solide, de plus elles offrent une alternative entre le 7,4v (égal à 9,6v des nimh) et 11,1v des lipos avec leur 9,9v (égal à 10,8v des nimh)

Pour conclure, je vous conseillerais des lifes mais elle se font rare, une NIMH en 9.6 peut être bien, mais le meilleur compromis sont les lipos.

Je vous déconseille les 11.1, car leur tension, même sur une réplique dite 11.1 ready, va user plus vite les composant électrique de votre aeg 
ainsi peut-être votre chère mosfet qui coute un bras. 

Ce qui compte, ce n'est pas la tension, c'est l'ampérage ! tant que votre moteur à l'ampérage nécessaire pour son plein régime, c'est bon ! 

Normalement, avec une configuration au poil, une 7.4 avec 40 ampères feras très bien le boulot, au niveau réactif,
vous ne ressentirez pas beaucoup de différence avec une 11.1, qui sonne un brun plus sec mais c'est plus une appréciation sonore qu'autre chose. 

Comment calcul t'on l'ampérage : multipliez les ampère par les coulomb. Un ampère égal 1000 mah. Attention, notez toujours 5c de moins qu'annoncé sur la batterie.
2000 mah 30c : 2 x 25 : 50 ampère. Un peu plus d'ampérage n'est pas grave. 
 

Le cablage, les connectiques :

Ayez un câblage correct en argent. 18awg font le boulot mais du 16 serait plus confortable pour le circuit, moins de résistance et de chauffe.  

Les tamiya, honnêtement, ça fonctionne, ça peut durer, mais pour parler franchement, c'est de la merde.
Tôt ou tard, elles finissent par prendre un mauvais coup, et produisent une alimentation électrique irrégulière et mauvaise. 
Avoir une bonne configuration, qui au final et freiné, qui chauffe, juste pour une connectique... 
Changez vos connectiques mini tamiya par des dean larges, gage de sureté et bonne conductivité. 
 

Réactivité de la détente - mosfet :

Dans la plupart des répliques d'origine sorties il y a quelques années, et encore pour une bonne partie des gammes d'aujourd'hui, vous avez un chariot mécanique loin d'être optimal.... de préférence à éviter ou remplacer, même si ça fait le taf sur une réplique casual.  Vous pouvez remédier à cela par le biais de certains micro-switch électrique tel ceux dans les coques de gearbox ATM, pour les modèles v2 et v3.

Le marché des répliques évolue enfin vers les micro-switch électrique inclus dans un mosfet ou non. Sans négliger les autres paramètres et éléments,
dirigez vous vers un modèle avec un mosfet qui tiens la route et qui peut soit, être remplacé par le même, soit par un autre qui répond à vos attentes. 

Attentions aux gammes de mosfet avec des fonctions non réglable tel l'active breacking, un courant inversé controversé,
je ne le recommande pas, tout comme le précoocking.
 

Bearing/ bushing :

Ce sont les bagues qui maintiennent les engrenages ;
Je vous conseil fortement dans avoir de bonne qualité en acier ; 
personnellement, je préfère les bearings aux bushings ils apportent une meilleur fluidité/réactivité/cadence. 

Les shims:

 Elles servent à caler les engrenages.

Les engrenages : 

 A gauche sector gear, à droite bevel gear, en haut spur gear

Vous constaterez qu'elles ont un ratio allant de 32.1 à 12.1
c'est très simple ce ratio correspond aux nombres de tours qu'effectue le pignon moteur pour que votre mécanisme face un cycle
(le piston est en buté contre la tête de cylindre, la sector gear vient se plaquer contre la première dent du rack du piston,
elle le tire vers le guide ressort ce qui comprime ce dernier, puis le piston repart en course libre contre la tête de cylindre).

 https://www.youtube.com/watch?v=49aaq8a3qLk&list=PLpFnBdR3HhUP72xtKcRXYDlltIAFhXOat&index=55

C'est un peu comme les pignons et les plateaux d'un vélos, plus vous mettez petit plus vous avez de réactivité et de cadence
mais cela demande plus de force et de solidité au mécanisme.  Sur nos répliques le ratio des engrenages que vous allez choisir
dépend de la dureté du ressort et du moteur dans la configuration.

à mon humble avis, même pour une réplique d'appuie feu, il ne sert à rien d'avoir une grosse cadence ! 
Elle fait chauffer les éléments, les use prématurément, et qu'il y est 15 ou 30 billes
par seconde l'appuie est aussi efficace, alors pour les adeptes du full auto, je vous recommande un ratio en 18.1 et un moteur high torque.

Pour du semi, comme expliqué dans l'onglet "moteur", il vous faut un ratio de 13.1.  

Certaines marques produisent des engrenages avec la spur gear et la sector gear qui ont leur axe monté sur roulement pour réduire les frictions et les efforts.
De même, la sector gear dispose d'un delayer sur roulement à billes. 25e ça tourne comme une horloge et c'est du costaud quand le set est compatible avec l'ensemble de vos pièces et cela, c'est un peu du pile ou face, de plus le délayer sur roulement ne comporte pas toujours une surface en contact avec le tappet plate assez conséquent et cause des misfeed si le profil du crochet du tappet plate ne compense pas cela. 

Sinon les set gears, ATM coute 15e et sont de bonne facture. 

Un petit tuto pour le calage : Ceci est très important, aux risques de casse ou d'usure prématuré d'un bon nombre de pièces si cela est mal effectué. 

Ne vous fiez pas aux cotes sur la photo car elles varient selon la gearbox concerné. 

Les fondamentaux :

- Gearbox dégraissé et éléments dégraissés. 
- Vérifiez tout d'abord que chaque gear tourne correctement dans chacun des bearings qui la cale, avec au moins une shims. 
- Dents des engrenages bien alignées entre elles, ou du moins le plus possible.
- Jeu d'environs 0.2mm au niveau de la superpositions des gears.
- Vérifiez toujours chaque étapes gearbox vissée.
- Notez les épaisseurs de shims que vous mettez à chaque partie dans le carnet de suivis de votre réplique.
- Les gears doivent tournées librement, sans bruit de grippement, et doivent avoir un jeu vertical de 0.1mm.
- Placez le moins de shims possible, ou toujours les plus épaisses possible, dans le sens ou si vous avez un jeu de 0.5mm à caler,
placez une shims de 0.5mm et non 5 shims de 0.1. 
 

Il vous faut : Un pied à coulisse, un curdent, et un jeu de shims (de 0.1 à 0.5 mm)

Il se peut que vous ayez des soucis de surépaisseur de cote au niveau de la longueur des gears, alors, si vous êtes sur des bushings,
vous pouvez limer celui qui a besoin, sinon il faudra malheureusement changer de set. 

Il se peut aussi que vos gears frottent sur une partie d'une coque, sur le tappet plate etc, usinage ou changement de set encore une fois ...

Un calage commence par le moteur et la bevel gear, il se régie tout d'abord par cet engrenage !
Les calages indépendamment fait du moteur ne sont pas bon !

Il faut que votre pignon moteur soit bien à fleur de la bevel gear, pour exploiter toute sa force librement.

Maintenant vous allez régler l'épousement horizontale du pignon et de la bevel gear : Placez la bevel dans la gearbox vissé, sans cale. 
Vissez la poignée moteur à la gearbox, et installé le moteur. vous allez voir la tête de la bevel bouger dans son bearing supérieur. 
Il faut caler la partie inférieur de la bevel de façon à ce qu'elle soit à fleur du pignon moteur. Faite le à l'oeil, ou utilisez votre pied à coulisse
de façon à mesurer le jeu à caler en le placant sur la tete de la bevel. 

Ensuite, calez le jeu de la partie supérieur de la bevel. 

Passez à la deuxième gear, la spur : pour celle ci, je vous conseil de travailler dans l'autre sens, en alignant les dents des deux gears comme ceci : 

Ensuite, calez le jeu vertical en réglant votre épaisseur de shims sur la partie inférieur de la spur gear. Essayer d'abord la spur gear seul,
puis si c'est bon, avec la bevel gear.

Enfin, même processus avec la sector gear, travaillez gearbox à l'endroit.

Essayez d'abord la sector gear seul, puis avec la spur gear, et enfin les trois ensemble.

Pour finir vérifiez que votre piston circule librement avec les gears : Gearbox fermée, d'abord avec toutes les pièces dedans sauf l'anti-réversal, le tappet plate et les engrenages, puis avec les engrenages ; prenez une clef btr, insérez la par la tête de cylindre, poussez la tète de piston en s'assurant que la sector gear est engagée dans le rack du piston et vérifiez que cela circule librement.

Cas particulié : si vous avez bien effectué toute ces étapes, avec de bonnes pièces, et que votre cycle peine à se faire, et que vous avez bien disposé le cablage dans la cage, il se peut malheureusement que l'alignement de l'axe bevel gear/ pignon moteur / maintient moteur de la plaque moteur, est un angle défavorable,
cela peut notamment arriver sur un mp5, dans ce cas, essayez de changer de plaque, et si cela ne fonctionne toujours pas comme il se doit, je vous renvois à cette vidéos
:https://www.youtube.com/watch?v=7ZZhTcKtmaM

L' AOE Angle Of Engagement :

Je voudrais appuyer sur cette étape, car je n'ai jamais compris pourquoi les fabricants de pîèce d'airsoft n'ont toujours pas créé de système avec un angle d'engagement à 12h d'origine.

corrigé, bon                                                                     origine, pas bon

L'angle d'engagement est au niveau de la jonction où la première dent de la sector gear et du piston viennent en contact.
D'origine le contact n'est pas optimisé : seul une infime partie des deux dents est en contact et l'angle d'engagement est défavorable comme sur la photo n°2,
c'est comme ci vous engagez un départ en vélo avec juste le bout du talon sur la pédale se trouvant tout en haut à la vertical au lieu de démarrer avec le dessous du pied et la pédale bien à l’horizontal ; cela force vraiment sur le mécanisme et entraîne une perte de performance général.
Donc le rectifier vous permet de gagner en fluidité/réactivité/cadence, d'alléger grandement les forces appliquées au mécanisme et donc prolonger grandement la durée de vie de votre piston, des engrenages, du moteur, de mettre éventuellement un ressort plus gros sans que cela n'affecte des contraintes au mécanisme, et trois autres avantage que j'explique plus loin. 

Il existe plusieurs méthodes, mettre des rondelles entre le piston et sa tête, acheter une tête de piston spécifique, (fps softair).

J'ai longtemps utilisé cette méthode, je peux l'utiliser encore mais il est parfois mieux d'apppliquer la seconde, commençons 
par celle en question :

Tout d'abord, il faut supprimer la deuxième et troisième dents du rack du piston, et peux-être limer une parti de la quatrième.
Ensuite, il faut un sorbopad airlab :

C'est une cale en sorbothane qui viendras se coller au cul de votre tête de cylindre à la place du pad d'origine (ne fonctionne qu'avec une tête de cylindre standard).
Je vous donne un lien utile :

http://airlab.parts/pages/sorbothane-installation-instructions 
http://airlab.parts/collections/products/products/sorbothane-pad-70d-hardness 

Donc pour les trois avantages supplémentaires grâce au sorbopad : beaucoup moins de vibrations (plus de précision) de choc et de bruit.

Enfin vous devez vous retrouver avec un angle d'engagement à 12 heure, et une jonction plus grande que celle d'origine comme sur la photo n°1. 

La méthode n°2 consiste à mettre une ou des cales spécifiques entre le piston et la tête. Fps softair en fabrique.
Pensez à une visse plus longue.
J'ai la chance d'avoir un amis qui m'imprime ces cales avec plusieurs tailles, ainsi, contrairement à la taille unique du sorbopad,
je peux être plus précis, mais je perd les trois avantages qu'il apporte.

Personnellement, un upgrade sans correction d'aoe, c'est comme un sportif de haut niveau sans complément alimentaire lol, c'est le petit bonus ^^.

Le piston :

Il faut un piston en polymère avec toutes les dents en acier.
L'idéal est un poids moyen d'une quinzaine de gramme ; trop léger, perte d'inertie, trop lourd perte de puissance et de réactivité. 
Préférez un piston avec des glissières conséquentes. Attention aussi à la compatibilité entre les marques des pistons et des coques ! 
Les atm sont très bien, ne cherchez pas plus loin.  

Le guide (/) ressort :

Evitez ceux en plastique, mettez un guide ressort en métal sur roulement, et un ressort non linéaire. 
Un bon ressort procure une puissance régulière et une bonne fluidité - réactivité. 
Certain sont long et procure une baisse de fluidité - réactivité par rapport à un non linéaire plus court délivrant la même puissance.   

La propulsion :

L'air s'échappe par le premier accés et ou le plus rapide qu'elle trouve, il faut éviter le maximum de fuite pour un facteur réel de volume d'air,
et un bon kick au moment ou l'effet hop up accroche la bille.

La tète de piston :

Une tête anti-vide sur roulement, un matériaux de bonne qualité. Si vous faite une correction d'AOE avec un sorbopad, prenez en une plate, sinon cela n'iras pas avec celui ci.
Une avec le petit joint secondaire apporte une protection pour le cylindre. 

Pourquoi la changer : L'anti-vide apporte une meilleur étanchéité et les roulement aident le ressort à mieux exercer sa fonction donc meilleur réactivité/cadence/fluidité.

Tète de (/)cylindre :

La tête doit être parfaitement perpendiculaire et parallèle au cylindre, et ne doit pas avoir de jeu ou bouger (pareil pour son puits) même en forçant un peu.
sinon sa risque de fuir, et pire, le nozzle sera mal axé sur le puits de la tête de cylindre, donc ça va forcer, fuir, et le nozzle ne sera pas bien aligné
avec le joint hop up, du coup il taperas contre ses lèvres etc

Le cylindre doit être bien parallèle à la gearbox, et fixe. Vérifiez qu'il ne dépasse pas plus d'un coté que de l'autre, qu'il ne soit pas décalé. Dans le cas contraire c'est que la tête de cylindre est mal aligné. 

Nous verrons plus loin qu'il faut un cylindre adapté à son canon.

Pourquoi les changer : Généralement ceux et celles cheap finissent vite par ne plus être étanche et fixe.
Un cylindre upgradé à généralement un meilleur alésage, je vous conseil ceux en acier car ils chauffent peu et
donc ne déforme pas vos joints et sont sans revêtement finissant par se détériorer.  
Si possible prenez une tête double joint de la même marque que le cylindre pour éviter les soucis de différence de cote. 

Nozzle :

J'utilise les shs super shooter double o-ring, ils sont vraiment efficace, le double o-ing permet une étanchéité et une stabilité au top sur le puits.

Puisque que je fiabilise ou upgrade pas mal de répliques, j'ai toujours une panoplie de nozzle de différentes longueurs. Et j'ai eu deux cas ou j'ai du mettre un nozzle pour ak long dans un m4, et un nozzle pour m4 dans un mp5, cela reste exceptionnel, mais ça peut arriver, alors vérifiez toujours au pied à coulisse la cote de votre nozzle d'origine, pour la comparer à celui que vous allez acheter ; hors si vous changez aussi votre tappet-plate et ou votre bloc hop up, la cote nécessaire pour votre nozzle pourra être différente. 

Vérifiez bien que votre nozzle laisse passer les billes venant par le chargeur, puis que son chamfrein rentre bien dans les lèvres du hop up.
Pour ça, coller le bloc hop up à la gearbox, et vérifiez par le puits de chargeur, notamment si une bille tombe bien entre le nozzle en position rétracté et le hop up.

Pourquoi le changer : Généralement, d'origine cela fuit, car soit le nozzle a un joint mais il n'est pas très étanche, soit il en à pas et alors là vous avez beau avoir le reste niquel, ça fuit à gogo au niveau de cette parti et vous pouvez perdre un gain considérable de volume d'air, j'ai déjà eu cette exemple, juste en changeant le nozzle, la réplique a gagné en précision/porté d'une façon significative. 

Le delayer :

Cette petite pièce (bleu, il peut avoir plusieurs forme) permet au nozzle de rester en position rétracté un peu plus longtemps,
cela évite les bourrages en full auto ou quand vous avez une forte réactivité. 

Le tappet plate :

Beaucoup de personne néglige son importance ; il doit bien coulisser sans jeu du bout de la tête de cylindre jusqu'à se buter contre la coque de la gearbox
Vérifiez son cycle gearbox ouverte, puis fermé. 
Certains techniciens coupent une partie inférieur du crochet pour que le nozzle soit bien chambré au moment ou le piston part, 
Mais en ssg, cela n'est pas souvent nécessaire. 

Bloc(/)hop up :

Il existe plusieurs type de hop up. 

Le normal (avec un bourrelé à l’intérieur) : a fait ses preuves et les fait encore mais il n'est pas constitué du meilleur profil. 

Le w : J'ai jamais aimé, instable, bref ...

Le flat : joint plat, sans profil, c'est essentiellement le nub qui donne la forme qui vas accrocher la bille, pas terrible, et s'use vite.

Le concave :
De nos jour, et je suppose ne rien vous apprendre, les joints dit concave, (on vue le jour grâce au savoir faire de maple leaf)
équipe presque toutes les répliques des perfectionnistes, du moins ceux qui ne vont pas jusqu'au R'hop. 
Ils viennent souvent remplacer le fameux prometheus violet, ou le g&g vert, deux références
que je vous recommande si vous restez avec un profil basic.
Ils apportent plus de surface de contact, en longueur comme en largeur grâce à leur profil moulant celui de la bille, avec moins de contrainte d'écrasement. 

Certaines personnes disent qu'il vaux mieux rester avec les joints standard, mais c'est parce que les concaves requièrent 
une compatibilité minutieuses avec les pièces adjacentes, ainsi un alignement et un ensemble patte / nub / profil d'appuie du joint / canon "parallèle".

Je peux vous certifier qu'ils sont plus performants que les joints standards, et que même si j'ai pu apprécier le joint prometheus violet, 
depuis que j'ai bien compris quel sont les profils optimaux d'un système hop up et comment les optimiser,
vue le gain de porté linéaire et de régularité, je n'achète plus de joint standard, et ce n'est pas pour rien si les grandes marques actuelles
comme g&g ou poseidon adopte ce genre de profil. 

Plus vous monterez en puissance et en grammage, plus vous constaterez une amélioration par rapport à un joint standard. 

Ces joints fonctionnent avec des nub cylindriques standard, mais pour être exploité à 100 pourcent il leur faut un nub concave ou plat :

​

Alors il y a débat, plat ou concave ... ayant essayé les deux, je reste sur un appuie concave, c'est ce qui est conseillé par maple leaf, 
et puis c'est pour moi l'appuie le plus adapté quand sa circonférence épouse bien celle du joint, évidemment. 
Les nub mapple leaf sont bien, mais ne donne pas toujours de bon résultats selon l'ensemble dans lequel ils sont, ceux de "target system" sont moins capricieux ! 

J'ai quand même un appuie plat modify dans un bloc shs pour g36, avec un ml macaron 50,
et un canon tanyo coba depuis plusieurs années, ça fonctionne tellement bien que je n'ai jamais rien changé ! 

Attention, dans les bloc ancienne génération, qui ne possède pas de descente perpendiculaire comme les g36 ou la nouvelle norme m4, 
cela peut moins bien fonctionner qu'avec un joint standard et un nub cylindrique. 

Attention aussi, à la nature de la fenêtre de votre canon. Certaines sont trop petite ou mal placé pour correspondre avec un maple leaf 
ou un poseidon, et vice versa, une fenêtre trop grande ne donnera aucune gloire à un joint standard.
 

Les fameux joint maple leaf :

Les joint mapple leaf macaron gen 2  dit "super" viennent encore apporter de la fiabilité via leur profil amélioré, 
le profil gen 1 est ni plus ni moins un triangle concave, celui du gen 2 possède deux arrêtes latérales à son entré et un profil plus creusé ; 
deux appuies viennent renforcer la stabilité du profil, les lèvres et l'étanchéité ont été également retravaillé. 

Ps : les poseidon pégasus sont méconnue, et très bien et aussi. 
 

La patte d'appuie : doit être bien fixé et centré dans son étui du bloc hop up, sinon, (astuce du chef)
placez puis collez des shims entre la patte et la partie du bloc carcela peux créer du jeu au niveau
du point d’accroche et donc les billes ne seront pas toujours propulsées pareil.

Le canon doit être bien calé dans le bloc, ajustez cela avec du téflon, d'ailleurs n'oubliez pas d'en mettre un petit coup au niveau de la jointure canon/hop up,
pour éviter d'éventuelles fuites. Veillez à ce que le clips cale le canon parfaitement sinon il est susceptible de reculer ou se tourner.

Un bonne effet hop up doit bien accrocher la bille mais sans trop appuyer dessus, juste de quoi permettre une légère pression, au quel cas cela freine puis perturbe la bille. Une bille fait 5.95, donc vous calculez la différence de diamètre par rapport à celui de votre canon, exemple: 6.03-5.95 : 0.08 vous avez un appuis qui devrait faire environs 1mm du point d'accroche qui touche le haut de la bille à la paroi interne de votre canon.
 

Quelle dureté choisir :
Comme l'explique encore une fois très bien chef pan pan dans sa vidéos, il est de coutume que les joueurs se réfère à la 0.20g 
quand un joint préconise tel plage de fps, hors non, cette plage est adapté pour les fps avec le grammage de jeu ! 
Concrètement, pour nos puissances, vous utiliserez des 50 ou des 60 degré, selon votre puissance et votre grammage. 
Le 70 pour un eventuel sniper ou dmr, dans certain cas particulier. 

Petite note, un bloc hop up ATM à 5€, en plastique, fait le boulot. 

Le canon : 

Comme les hop up, il existe une multitude de choix, contrairement aux autres pièces qui finalement sont presque toutes pareils.

La qualité d'un canon contient quatre facteurs :
Le plus important "la qualité d'alésage" ; ensuite viens le ou les "matériaux" qui le constitue ; puis le "diamètre interne" ; et "la longueur".

La qualité d'alésage est indispensable, il régie la constance et la fluidité de l'air et de la bille dans le canon, celui des canons réputés sont corrects.

Les matériaux : 

- Les canons en alue, (modify, madbull), pour ma part, à bannir, trop fragile et léger ! 

- Les canons en laiton, comme les précurseurs guarder ; alors, ils sont performants,
mais pas plus que ses concurrents fait d'acier inoxidable avec un alésage similaire, et je pense qu'ils sont trop fragile, et s'usent vite. 

- Les canons (souvent en laiton) avec un revêtement en nickel : AAC, edgi custom 5.98, maple leaf, poseidon ...
c'est pas mal voir très bien mais tôt ou tard le revêtement perdra de son efficacité. 

- Les canons en acier inoxidable sont de loin la valeur la plus durable ! 
Les deep fires 6.02 ont eu réputation, tout comme ceux de ATM ;
s'en suit les prometheus 6.03, et les fameux pdi de divers diamètres.
Sur ces produits, la différence de prix est justifié, au delas de 40m un prometheus apporteras une précisions et une régularité plus pointus,
qui seras devancé par un pdi a partir de 60m.Mais est ce notable ? A vous de voir. 

Le diamètre :

En théorie :
- diamètre petit 5.98 à 6,02, précision et vélocité accrue jusqu'à moyenne portée.
- 6,04/05 entre deux
- diamètre 6,08 et plus gros: perte de puissance par rapport à un diamètre plus petit sur un même cylindre ;  moins précis mais un gain en portée.

Pourquoi : parce que plus le diamètre est restreint, moins il y a de coussin d'air autour de la bille pour éviter qu'elle rebondisse
sur les parois avant qu'elle se stabilise, donc le magnus (effet hop up) est moins conservé passé les 40m, mais la bille est mieux guidée et
la poussé d'air et plus puissante, ce qui en théorie améliore la précision et la vélocité jusqu'à 40m. 

Je pense que le meilleur choix réside dans un diamètre entre 6.02 et 05. 

La longueur :

Trop court la bille n'as pas le temps de ce stabiliser ; trop long cela la déstabilise. Le meilleur compromis pour une réplique équilibré et de 360 à 450 mm.

La fenêtre : 

Le suejt à ét" traité dans l'onglet sur les joints hop up.  

Pour conclure :

Du retex personnel et général, préconisez un canon réputé en acier inoxydé.

Si vous jouer plus sur des distances proches, prenez un diamètre fin, et un canon entre 220 et 360mm ;
Si vous jouez sur des distances longues, prenez entre 6.03 et 6.05, et préférez un canon d'au moins 360mm ;pour un dmr je préfère même entre 450 et 500mm.
Si vous jouez en full auto, prenez un diamètre à partir de 6.05 et en acier (Le revêtement ne vas pas apprécier les perturbations de la cadence)
Pour une machine gun, préférez un canon autour de 360mm.

De nombreux passionné d'airsoft, qui font les choses bien et cherche le saint gral ont testé plein de configurations,
et il en ressort que tout canon ayant un alésage correct, et un ratio de volume d'air équilibré à celui du bloc pneumatique, donnera plus ou moins le même résultat. Les systèmes porteurs apportent une petite amélioration. 

A l'heure actuelle, je vous conseillerez, un petit classement : ATM, maple leaf, Poseidon gen 2, lambda five. 

Pensez à caler votre canon dans l'externe avec du chatterton ou du téflon, attention faite cela minutieusement pour ne pas bloquer le canon dans l'externe
sinon vous êtes dans la merde...

Enfin, entretenez le, nettoyage après chaque partie, 
pour ceux en acier, à l'alcool à brulé.

Le ratio du volume d'air du cylindre et du canon :

Grossièrement, volume d'air d'un cylindre (sur un percé).

Ceci est aussi très important et non négligeable si vous voulez atteindre des performances digne d'un upgrade complet, et assurer un bon fonctionnement de votre réplique.

Le volume d'air du cylindre, compris entre la tête de piston (ressort comprimé) ou l'extrémité du trou si il le cylindre est percé, et le cul du pad de la tête de cylindre,

et le volume d'air du canon compris entre chacune de ses extrémités, doivent avoir un ratio d'une certaine valeur pour optimiser les performances et l' équilibre
de la pression du flux d'air envoyé.

La bille évolue dans le canon en même temps que le piston avance dans le cylindre, si vous avez un bon ratio, la bille sort une micro seconde après
que votre tête de piston soit arrivée en buté contre le pad de la tête de cylindre. 

- Trop d'air et la bille n'a pas le temps de ce stabiliser car le piston est encore en pleine course alors que la bille est déjà sortie ;
ce qui provoque aussi une usure prématuré des têtes etc, car le piston n'as plus de pression puisque la bille est sortie, donc sa fait comme si vous tiriez à vide.

- Pas assez d'air et la bille n'est plus poussé jusqu’à la fin du canon, voir subira un effet ventouse, donc de la merde.

- Le ratio doit se référer au volume d'air du canon, à sa longueur et son diamètre, parce que plus le canon est large, plus il y a de l'air qui passe autour de la bille, et plus il est long, plus l'air à le temps de passer.

Concrètement, prenez un cylindre adapté à votre canon, ou appliquez 170% au volume de votre canon, pour avoir un volume adéquate dans votre cylindre avec un grammage jusqu'à 0.30, au dessus, appliquez un coef pour augmenter le volume d'air du cylindre par rapport à votre grammage. 

Pour ceux qui veulent plus de détail voir ci dessous :
Voici le calcul, exemple : longueur cylindre (plein, entre les têtes : 6 cm) 
Rayon 1,2. Volume V = π x 1,2² x 6 
Faite pareil pour le canon, puis divisez le volume du cylindre par celui du canon.

Un site pour calculer vos volume d'air : http://www.calculateur.com/volume-d-un-cylindre.html
 
Donc, avec tous ces élément, et en vue des études et constatations faites par la communauté, et mon expérience,
 

Un exemple : 
- Canon : 509mm 6,04 : 14,58cm3
- Ensuite calculez le volume d'air perdu autour de la bille : 509mm 5,95 : 14,15cm3. Soustrayez les deux valeurs : 0,43cm3
- 043cm3 x la longueur du canon : 21.8cm3 / 2 (pour divers facteurs) : 10.9cm3

- Additionnez pour vous donnez le total d'air : 14,38 + 10.9 : 25cm3 
- Ensuite trouvez le ratio correspondant à l'addition du volume d'air du canon plus celui qui passe autour de la bille : 14,38 x 1,7 (170 pourcent) : 25cm3

- Calculez la marge par rapport à votre puissance (joule) et votre grammage voulus :
Grammage x (volume d'air total divisé par trois)  / les fps de votre configuration : 28 x 3.3 / 380 : 0.3
Rajoutez cette valeur au pourcentage: 1.7 + 0.3 : 
Enfin la dernière formule : 14.58 x 2: 29.16cm3 voici la valeurs que doit contenir votre cylindre.
Et vous avez votre volume d'air parfait. 

Un deuxième exemple sur une config plus équilibré : 
canon 6.03 30cm : 8.62cm3 soutrait par le volume d'air de bille sur la longueur du canon : 8.62-8.34 : 0.28
0.28 x 30 / 2 : 4.2      8.62+4.2 :12.82      25 x 1.4 / 320 : 0.1     8.62 x 1.6 : 13.792cm3 
3cm de longueur de cylindre suffisent. 

Un troisième qui sort du sujet aeg mais pour une config snipe : 
canon 6.05 43cm : 12.38cm3 soustrait par le volume d'air de bille sur la longueur du canon : 12.38-11.96 : 0.42
0.42 x 43 / 2 : 9.3     12.38+9.3 : 21.41     40 x 3.1 / 320 : 0.4     12.38 x 2.1 : 26cm3 

L' étanchéité :

Le test de la seringue :

https://www.youtube.com/watch?v=7rPhrUXfQ3w (Ne faite pas attention au trous horrible au bout de son cylindre)

Après avoir vérifié que le cylindre et sa tête sont correct, (sans jeu, joint propre etc) executez le test, d'abord sans le nozzle,
comme sa si sa fuit vous savez que cela vient automatiquement du joint de la tête de piston. 

Ensuite, essayez avec le nozzle comme dans la vidéos.

Maintenant pour la suite, il faut s'assurer que votre joint hop up n'ai pas de fuite non plus, donc prenez l'ensemble canon, bloc hop up, 
bouchez le puit de chargeur et l'entré pour le nozzle, puis souflez dans le canon. si sa fuit, mettez du téflon ou du file dentaire comme ceci: 

Dernière étape, (si vous avez bien suivi les session "cylindre tête de cylindre, tapple plate et nozzle") placez correctement le bloc hop up contre la gearbox,
bien dans l'axe du nozzle, et faite le test de la seringue:

https://www.youtube.com/watch?v=MFnUjxdiXuU

La course du piston / Le kick :

On en parle rarement, mais il a son impact. Alors, pour ceux qui n'ont pas pigé, qu'est ce le kick ^^ ?
Et bien c'est la pression d'air exercé sur la bille au départ de sa course.

Plus votre réplique auras un petit cylindre (donc un petit canon) plus la course à vide du piston sera grande, ce qui procurera
une réactivité et un kick plus important.
Pour le kick ceci sera évidemment accentué avec un ressort plus puissant.

Donc, le kick va influencer votre effet hop up. Presque toute configuration fonctionnent plus ou moins bien, mais il y a une valeur optimal.

Sur un cylindre plein avec une faible puissance de 0.9 joules, le kick est très souple, donc le réglage et l'accroche hop up sont plus sensible,
il faudra certainement un appui plus prononcé qu'avec un kick plus qu'accentué.
Trop, comme sur un cylindre tout petit, pour un canon de 150mm, avec une puissance moyenne, 1.4j,
le kick est très sec, ce n'est pas optimal, l'appuie du joint va plus chauffer et seras trop rapide.

La valeur optimal pour une puissance entre 1.1j et 1.5j se trouve quand le piston possède une petite course à vide,
entre un et deux centimètres, donc pour un canon d'environs 360mm.

Pour un cylindre plein, préférez rester au moins à 1.1j

Pour un cylindre petit, avec une course d'au moins trois centimètres, préféré une puissance en dessous de 1.1j

Régler son hop up :

Alors, pour régler son hop up, il ne faut pas tenir compte des organes de visé, on règle ses organes une fois le hop up réglé.
Donc, il vous faudra un couloir de 60/70m sans vent.
Des cibles devront être à votre hauteur de tir, si elles se trouvent plus basse ou plus haute, cela va fausser le réglage !

A partir de 20m, une cible de 50cm par 50cm tous les 10m.
Tirez toujours la réplique bien de niveau, pour éviter le side spin.
Commencez par viser la cible à 60m. Partez d'un réglage à zéro, puis montez votre effet jusqu'à avoir une trajectoire de bille
qui remonte un peu, puis réajustez jusqu'à avoir cette trajectoire linéaire et de niveau. 

il faut régler son hop up sur la porté linéaire maximal. Ce n'est pas grave si vous n'atteignez pas la cible,
si par chance vous l'atteignez avec une trajectoire bien linéaire, alors visez une cible à 70m. 
Ne cherchez pas la porté absolue, mieux vaut avoir 5m en moins et une belle ligne plutot qu'un arc ou une vague de fin. 

Régler ses organes de visé :

Une fois votre hop up réglé aux petits oignons, passons aux organes.
Il n'y a plus qu'à régler le point de mire ou le point rouge de vos organes de visées sur le bout de la fin de votre porté "linéaire", 
ainsi vous pourrez constater que plus vous viserez prêt, plus vous devrez viser légèrement plus haut à cause du zérotage.

Fiabilisation: 

Une fiabilisation sert pour une réplique sortie d'usine ou récupéré d'occasion. 

 Cela consiste tout d'abord à vérifier l'état des pièces externes et des visseries de la réplique, et de toutes les pièces au fur et à mesure. 
Si une visse à tendance à bouger, un petit coup de frein filet, le faible.

Puis suivez toutes les étapes ci dessous :

- Nettoyage du canon ; du joint hop up (avec de l'eau savonneuse) et du bloc.
.
Continuez avec la gearbox :

- Dégraissage de tout l'ensemble si c'est beurré ou munie de graisse sale ou mauvaise. Polissage si c'est poreux.

- Calage des engrenages. 

- Vérification du mouvement libre du piston, du tappet plate, du nozzle, de la détente.

- Graissage.

- Vérification de l'étanchéité, calage du joint hop up dans le bloc.

- Refermez la gearbox et remettez la en place dans la réplique, assurez vous qu'elle ne bouge pas et qu'elle et bien aligné et parallèle au bloc et au canon.

- Le calage du bloc hop up dans la réplique, le calage du canon, et voilà. 

Toutes les 30 000 billes tirées, refaite aussi un graissage, nettoyage de la gearbox, du moins vérifié si c'est encore propre etc... et un coup de polissage dans le cylindre.

Entretien régulié : 

- Nettoyage du canon ; du joint sans l'enlever du bloc ; du nozzle ; de tps en tps un coup de soufflete dans les chargeurs.

Conclusion :

Donc voila, vous avez là toutes les notions pour avoir une réplique optimisé, qui n'auras rien à envier aux autres en terme de performance et de durabilité,
si vous respectez votre matériel bien entendue.

J'ai éssayé d'être le plus claire et précis possible, en éspérant vous avoir apporté des connaissances.

Sur ceux, bon jeu ^^.